Libéralisation des quotas sur la production de betteraves sucrières.

Libéralisation des quotas sur la production de betteraves sucrières.

22/09/2017
Libéralisation des quotas sur la production de betteraves sucrières.

À partir du 1er octobre 2017, le régime des quotas sucriers sera abandonné. Ce régime mis en place en 1968 limitait la production à 13,5 millions de tonnes par an. Après la fin des quotas laitiers en avril 2015, producteurs de betteraves sucrières et industriels du sucre blanc se préparent.

 

 

Ce qui va changer avec la libéralisation des quotas.

Cette nouvelle avancée dans la libéralisation du marché agricole a plusieurs conséquences pour les industriels et pour les producteurs. À compter du 1er octobre, la production en France ne sera plus limitée à 13,5 millions de tonnes par an comme c’était le cas depuis près de 40 ans. Des amendes étaient prévues pour ceux qui dépassaient ces quotas. À la suite de cet abandon de quotas, les industriels comme les producteurs s’inquiètent sur une chute conséquente du prix de la valeur marchande. Celui-ci était fixé jusqu’alors à un prix de 404 € la tonne de sucre blanc et 25 € la tonne de betterave.

 

 

Des industriels et producteurs français préparés.

La France, premier producteur européen avec les trois géants du secteur (Tereos, Cristal Union et Saint-Louis) se préparent à ce changement radical. Cette libéralisation du système doit conduire à une hausse de la production afin de diminuer les coûts. Ce mécanisme devrait entrainer une hausse globale de la production de 10 à 15 % en Europe. Pour cela, les producteurs devront augmenter leurs surfaces de production au détriment des céréales comme le blé. Ils seront accompagnés par les industriels qui leur garantissent d'ores et déjà pour plusieurs années un prix minimal d’achat. Les géants français du sucre blanc devront également trouver de nouveaux marchés mondiaux afin de développer leurs ventes. Les marchés d’Afrique, de l’Asie et du Moyen-Orient représentent les meilleures opportunités avec des consommations en hausse. Les producteurs seront vigilants sur les prix d’achat de cette matière première et pourraient envisager de réduire au besoin les parcelles de production d’une année sur l’autre.

 

L’an prochain, avec la fin des restrictions à l’exportation imposées par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) la libéralisation du secteur s’accentuera à nouveau. Avenir Bennes et Services, apporte son soutien à l’ensemble de la filière et se tient à la disposition de chacun afin de proposer des solutions adaptées.

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